MAIS ÊTRE GRAPHISTE C’EST QUOI FINALEMENT ?

Un graphiste ? On en connaît tous un, mais savez-vous vraiment ce que c’est ?

Son ancêtre est le dessinateur publicitaire, une sorte d’artisan solitaire mandaté pour une illustration d’affiche, d’annonce, de couverture de livre, de pochette de disque… Les années et la technique avançant, la PAO (publication assisté par ordinateur) apparait au milieu du XXe siècle et le graphiste avec.

Graphic designer, infographistes, polygraphes, maquettistes… difficile de tous les mettre dans une seule et même case, car il y en a de tous poils. Chacun son style, son background, ses aspirations.

S’ils maitrisent tous la Suite Adobe, chacun a ses préférences, son logiciel de prédilection, son outil fétiche. Certains domptent les feuilles de style comme personne sur Indesign. D’autres, armés de leur tablette, sont expert dans l’art du dessin vectoriel sur Illustrator, quand certains ne jurent que par la retouche d’images sur Photoshop ou l’animation sur After effects.

Vous l’aurez compris, le graphiste est multiple et complexe :

Un graphiste, ça peut être freelance, chez l’annonceur ou en agence. Il peut aussi devenir directeur artistique, directeur de création ou ouvrir son agence de publicité.

Un graphiste met votre message en image et votre image en valeur. C’est un professionnel de la communication visuelle et se doit de transmettre une information claire avec un visuel qui claque. Il a le cerveau partout, jonglant en permanence entre l’esthétique, la technique et les besoins du projet.

Un graphiste bien briefé en vaut deux. Il a besoin de comprendre son client, ses enjeux, son marché et sa concurrence pour pouvoir s’adresser à la cible à laquelle le message ou le produit est destiné.

Un graphiste ne se fie pas uniquement à ses goûts. Cet être empathique et perspicace se glisse dans la peau de la cible pour devenir quelqu’un d’autre à chaque projet et pouvoir penser un jour comme un quinquagénaire et un autre comme un ado. Il met son point de vue personnel et sa couleur préférée de côté pour pouvoir créer une bonne publicité avec du fond et de la forme.

Un graphiste est généreux. Il proposera toujours plusieurs pistes créatives. Le plus souvent, il y aura celle que vous attendez, celle qu’il aime, et celle que vous allez prendre. Il est là pour la cousine, le pote, la copine «de», qui a besoin d’un CV, d’un faire-part ou d’un logo pour son association. Il prendra toujours le temps de vous expliquer pourquoi on ne peut pas «juste» rajouter 2 pages à la brochure (une histoire de multiple de 4 fort intéressante). Il vous dira avec le sourire que oui, on peut encore grossir le logo sur la couv’. Alors s’il demande la charte client, on peut bien faire ça pour lui.

Un graphiste est un être un peu à part. Un graphiste, ça connaît des gens comme Gutenberg, Glaser, Osborn… Un graphiste, ça fait Pomme B, C, V, Z, et Pomme Q quand la journée est finie. Un graphiste est un être fin et soucieux du détail. C’est presque pathologique. Il ne regarde pas le menu au restaurant comme le commun des mortels. Les coquilles et les doubles espaces pourraient même lui couper la faim. Un graphiste est sensible à tout ce qui l’entoure, il analyse, aime, admire, touche, écoute et observe tout. Tout son monde est visuel !